Journal de bord // Jour 2

« 7h26, en terrasse du petit déjeuner de l’Hôtel Central.

Le temps est particulièrement ensoleillé ce matin. Il parait qu’il faut se lever tôt pour profiter du ciel bleu. Ce matin j’en profite.

Hier (le Jour 2 donc), je me suis levé à 8h30. J’ai réussi à me motiver pour les deux premiers tibétains mais pas plus. En descendant je croise François sur le départ. Je déjeune, prépare mes affaires et court vite m’acheter des nouvelles baskets. Celles de marque sont trop chères, je repère de belles imitations qui ne seront pas forcément plus étanches que celles que j’ai ramené mais tant pis, ça y est, je les aime !

Je repasse à l’hôtel pour récupérer mes costumes froissés dans mon sac à dos, et rejoint François très bien entouré par Orlane, Patrick et Virginie de l’équipe technique. J’en profite alors pour traîner dans les bureaux et avec Nico et David nous lançons un appel Skype à Luc (M. le Directeur !) qui pour le moment enchaîne les rendez-vous à Paris. On continue de faire avancer le projet de la semaine prochaine, à le préciser. Deux choses sont prévues : d’une part rencontrer les équipes de la Fabrik et du Théâtre du Grand Marché en vue d’une création en une semaine d’une petite pièce sonore (avec certainement une ou deux grandes cartes), d’autre part un atelier sur la géographie de l’intime avec un groupe d’amateur.rice.s (avec des projections de cartes sur deux rétroprojecteurs, celui à l’endroit et celui à l’envers (ce qui est particulièrement intéressant puisque les géographes de l’hémisphère Sud réfléchissent à déconstruire cette polarité des cartes avec un Nord basé sur une lecture occidentalocentrée)).

Le midi c’est apéro pour rencontrer une partie de l’équipe, que nous avons en fait déjà rencontré hier mais là c’est plus officiel et on révise les prénoms : Claude, Cathy, Thomas, Patrick, David, Nico, Virginie, Mike, Orlane… Moi je commence à faire savoir que je voudrais bien randonner dimanche mais je ne trouve pas encore de chauffeur.

L’après-midi ressemble au matin. François fait de la technique, je fais du bureau volant et on se rejoint de temps en temps pour se mettre d’accord, teste le micro, penser une table, etc.

Le soir, en buvant un bière, je découvre que la bière locale, que tout le monde appelle la Dodo, est étiquetée la Bourbon. Pourquoi ? J’apprend alors que l’on est plus si sûr qu’il y a eu des dodos sur l’île de la Réunion, contrairement à l’Île Saint-Maurice. Alors même si on a gardé le logo, on l’appelle maintenant la Bourbon comme s’appelait l’île avant de devenir la Réunion : l’île Boubon. »

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