Rendez vous au pont D’avelettes

Dans une demie heure le jour est levé. On va se mettre en route pour le canal, histoire de prendre un peu l’air avant d’aller travailler. D’après Nietzsche, on n’est libre que si on dispose des 2/3 de son temps à soi. Pour lire un peu, dit-il, surtout ne pas s’embarrasser, d’après lui, des best sellers, mais ruminer les grands classiques et surtout les écrits grecs antiques. Marcher neuf heures par jour, dit il encore. Contempler, méditer  et ne rien faire. Et la diététique. Dis moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es. Manger léger pour se sentir sautillant comme un danseur (Nietzsche cependant ne manquait jamais de réclamer à sa mère des salaisons, des saucisses et tout ce qui fait la charcuterie allemande). Et on peut se rappeler aussi que pour lui, on ne doit pas craindre Dieu, puisqu’il est mort, ni la mort, puisque nous reviendrons toujours pour revivre exactement la même chose (l’éternel retour), et ne pas craindre non plus la souffrance puisque si elle ne nous tue pas, elle nous rend plus fort, et savoir aussi que le plaisir est possible ici-bas, puisque le vivant s’associe au plaisir pour créer la force de vie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.