On a bossé comme des tarés. On a remué ciel et terre pour trouver des partenaires. Ça n’est pas de tout repos. On y a passé quelques bonnes heures et pour aujourd’hui, on ne s’en sort pas trop mal. Si ça pouvait être tous les jours pareils, on serait heureux. Mais on a choisi le théâtre engagé et à partir de là, tout se complique.
Marie rappelle plein de professionnels qui ont vu Eperlecques à Avignon. Ils en disent aujourd’hui encore le plus grand bien. Mais comme le spectacle parle du parcours d’un jeune garçon ayant découvert son homosexualité à l’adolescence et qui la revendique maintenant avec fierté, certaines responsables qui seraient en mesure de le programmer, mettent sur le dos de leurs élus ou de « leur » public l’impossibilité de diffuser Eperlecques. C’est la honte. Jamais, je n’aurais pu imaginer une chose pareille. On n’est pas sorti de la bêtise .