On est passé par la rue Germaine Berton

Passer d’un trottoir à un autre, voler quelques secondes à une femme et un homme sur un banc, pour leur donner un flyer de notre histoire à Capdenac, de notre aventure. Dire ce qu’il en est (on se dit quoi), qui nous sommes ; des gens qui rencontrent d’autres gens, des zadistes du théâtre.

Espérer qu’il y ait le plus de monde possible qui se sente concerné par la lutte anti-capitaliste. Au moins, par notre action, susciter la curiosité.

Comment dire ? – A chacun de faire le pas, dans son quotidien, au travail, dans ses relations aux autres, dans son art. Transgresser l’ordre moral. Passer outre l’ordre établi. Provoquer des concertations, des réunions,  à Capdenac et ailleurs, à la salle des fêtes entre le temps de la culture traditionnelle et de la country, des veillées, des portraits, des expos où il est question de chacun d’entre nous avec toutes ses questions, sans tabou, pour plus de justice, de fraternité, de bonheur collectif de vivre. On a tout à gagner à aimer se regarder dans les yeux.

A Calais, dans l’école qui faisait office de lieu de rencontre du monde entier, dans ce qu’on appelait communément la Jungle, il était écrit au gros feutre sur un carton accroché sur une bâche, nous sommes tous des réfugiés du capitalisme.

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