Dès qu’on aborde quelqu’un dans la rue, on dit tout de suite, qu’on fait ça avec Derrière le Hublot. C’est notre Sésame car l’association DLH est si connue dans dans la ville (en bien) qu’on suscite aussitôt l’intérêt des gens. Ce qu’il y a de formidable, c’est que chacun a d’une manière ou d’une autre un lien, une attache avec Derrière le Hublot. C’est une démarche exemplaire de culture et d’éducation populaire. Tout le monde se sent concerné parce ce qui se passe à DLH. Chacun-e y prend sa part de responsabilité et se met à la disposition du projet, qui pour donner un coup de main à la logistique, qui pour faire à manger, qui pour nous emmener dans les endroits les plus insolites de la ville où Mourrad a ainsi pu danser sous l’oeil de la caméra de Bénédicte. Au fil des années, DLH a acquis une vraie légitimité auprès des populations de Capdenac. Chacun-e a sa part de fierté dans la réussite de l’association qui fédère toute la ville autour des propositions d’actions artistiques et culturelles très souvent participatives. DLH a inventé l’art et la culture de développement durable à la portée de tous-tes et fait de chaque participant, de chaque membre de l’asso ou du conseil d’administration une oeuvre d’art en soi. Cet après midi, nous sommes allés nous réchauffer d’une boisson chaude au salon de thé, sur la place de l’église. Chantal a noté des citations sur les murs de son salon. Nous y sommes restés longtemps à parler d’art et de culture. Nous avons échangé nos points de vue sur le thé, sur la photo la peinture et la vie artistique intense de la ville. Un des clients nous a dit qu’il voudrait pouvoir photographier l’odeur des arbres.