prendre un café

Toute la semaine on a tenu notre journal Le Temps de L’Epidème. C’est Antoine qui s’en est chargé. Une feuille qui résume jour après jour ce qu’on a fait dans le quartier et qu’on va distribuer tous les soirs en porte à porte. Le porte à porte, c’est ce qu’on fait tout le temps. Dans tous le quartiers. Partout. Pour filmer les habitants, pour distribuer le tract ou le journal de la résidence. Pour offrir une petite danse quand on est en veillée avec les danseurs et les acrobates. Pour chercher des objets qui marquent les gens, qui ont une valeur affective, culturelle ou artistique pour eux. On se souvient qu’à une époque on faisait du porte à porte et qu’on portait des badges où on inscrivait qu’on était comédien ou metteur en scène. Et on faisait le tour des maisons bien habillés avec des sacoches pleines de programmes de Culture Commune ou de l’organisme culturel qui nous accueillait. On prenait toujours le temps de parler avec les gens. On prend toujours le temps de parler avec les gens. A Guyancourt on avait passé un après midi complet chez des gens qui nous avaient fait rentrer chez eux pour prendre un café.

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