Un après-midi à Espagnac-Sainte-Eulalie

Dimanche après-midi c’est relâche. Nous cherchons sur Internet une rivière où nous baigner à proximité. Nous nous déconseillons cette initiative, l’eau risque d’être très froide, mais nous sommes du genre à nous lancer des défis et ce n’est pas des nordistes que l’on va décourager à coup de température d’eau !

Internet nous répond : « Allez donc visiter Espagnac-Sainte-Eulalie. Petit village accessible par un seul petit pont, il saura vous séduire par son clocher du XIIIe siècle, ses maisons typiques et sa plage sous le pont qui vous permettra d’accéder à la Célé. » On répond : « D’accord » et on lui demande la route, on ne connait pas bien la région.

Sur la route, nous freinons d’un coup sec, il semble qu’il y a sur le côté un vide-grenier. Arrivé.e.s sur les lieux nous apprenons qu’il s’agit plutôt d’un « fête militante et festive » avec de nombreux stands altermondialistes et autres cultivateurs locaux, faiseurs de potions à base de plante etc. Un petit tour et l’on s’en va.

Espagnac-Sainte-Eulalie répond merveilleusement à la descritption numérique, le village est une étape d’une des routes vers Saint-Jacques-de-Compostelle (la même qui passait par Saint-Julien-en-Genevois où nous étions il y a un an pile), le soleil est au rendez-vous, le clocher est fier et bien dressé malgré les années.

Et puis certain.e.s se lancent dans une courte randonnée direction le Salebio (on aime le bio par ici dirait-on), petit hameau composé de quatre maisons, dont l’une est à vendre et que l’on achèterait bien, pour venir se détendre l’été. Sur la route, des figues, du raisin, des moutons, des ânes, un enfant, nous font plaisir à tous les coups.

Enfin, on retourne à la rivière, et oui, elle est froide ! Mais Marie et Lucien, fanatiques de défi décident de ne pas se laisser impressionner et font un rapide bain. C’est vivifiant. Avant de partir, Mourad nous impressionne par sa capacité à faire jusqu’à 8 ricochets de suite. Alors, Marie, Lucien et Bénédicte veulent à leur tour s’essayer à cette pratique qu’elles maîtrisent peu ou pas du tout. Chacun.e parvient à faire deux ricochets, une première de toute la vie pour Bénédicte et Marie, cette dernière décidant d’y voir l’apparition d’un lien éternel.

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