Jeudi. Grande ligne droite avant le spectacle. Dernières interventions dans le quartier, à l’école Sainte Lucie, et puis cet après-midi à l’école primaire Victor Hugo. Discussions autour du quartier, avec les enfants, et citations.
La fragilité du cristal est une qualité.
Didier a demandé aux enfants quels objets ils montreraient si Flora passait chez eux leur poser la question. Une fille a répondu mon garde-chaussures, et une autre un souvenir de son grand père, qu’elle aimait tant, et qui est mort en 1997, au Congo.
Jérémie continue les images, les portraits. Martine à monté les interviews, et continue encore, fignole. Guy regarde toutes les images, pour se faire une idée globale avant d’écrire la conduite.
Romain, le technicien-magicien de nos projets lillois, est arrivé pour commencer le montage technique. C’est pas simple de transformer le petit atelier électrique en salle de spectacle.
Thomas et Rachid préparent la soirée de demain. Ils ont prévu de décorer et aménager la maison témoin, le 106 – qui est en plein travaux – pour accueillir et faire patienter les gens avant et après les représentations.
Tiphaine continue le jardin, du matin au soir. En quelques jours de présence ici, on voit les changements. Un chemin qui tortille se dessine et se précise.
Marie et Solveig, les architectes, et Maïlis, la stagiaire en architecture, travaillent aussi d’arrache pied.
L’atelier électrique est une ruche où ça s’affaire, où ça bruisse, où ça vit.