Ainsi tout passe, ainsi tout lasse, ainsi nous mêmes, nous passons

Les jours ont déjà sérieusement raccourci. A 6h30 du matin, il fait à peine clair. C’est l’heure à laquelle, quand j’étais au collège et au lycée, je quittais la maison tous les matins pour aller prendre le bus à l’autre bout de la cité. L’autocar scolaire nous embarquait vers 7h10. On passait par le centre du village et puis Floringhem et St Pierre les Auchel et là, le bus était archi-plein. Les bus déversaient des cohortes de lycéens, qui venaient de tous les villages de 5 à 10 kms à la ronde. De Allouagne ou Lapugnoy à Calonne Ricouart et Ferfay. Vers 7h50, une bonne dizaine d’autocars stationnaient devant le lycée d’Auchel. Les premiers cours démarraient à  8 heures. On finissait à 17h et on allait en permanence pour attendre la sonnerie de 17h30 et reprendre le bus de retour. Le lycée était situé dans les anciens grand bureaux des mines d’Auchel.

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