Souvenirs d’école

Jean-Pierre : J’ai des bons souvenirs de l’école, j’étais populaire, je menais le groupe, j’étais pas persécuté. J’étais pas le gars qui persécutait les autres, j’étais en haut de l’affiche .Une scolarité normale si la normalité existe. J’ai jamais appris une leçon, j’ai jamais fait un cours complet mais j’avais des bonnes notes.
Enola : Au collège ca allait, j’adorais les cours, c’est avec les autres que c’était difficile. J’étais souvent rabaissée plus bas que terre.
Déborah : Jusqu’au CE2 l’école, c’était nickel, j’étais pas populaire mais assez bien intégrée. En  CM1 je suis devenue la tête de turc, ça a continué au collège Valérie : J’étais bordélique, j’écoutais pas mais j’avais des bonnes notes jusqu’en 3eme. Au lycée j’ai fait une formation en vente. Moi je voulais faire une formation dans le bâtiment mais mon père n’a pas voulu parce que c’est trop dangereux.
Corentin : Mon meilleur souvenir il date de la maternelle, j’avais une prof madame Buzin qui nous prenait sur les genoux, qui nous donnait à boire quand ça n’allait pas, c’est presque rien mais c’est le souvenir le plus fort que je garde, c’est là que j’ai appris l’affection.
Tony : Moi j’ai commencé à faire le bordel c’était en CE2 parce que quand on est trop gentil les profs ils prennent la confiance, un jour un prof m’a mis la tête sur la table comme s’il voulait que ça rentre mieux et j’ai pas aimé et j’ai viré de bord.
Jean-Pierre : On fait que ça parler d’ouverture d’esprit et de changement mais allez y changer – pourquoi ils veulent continuer comme ça – à la fin les jeunes ils arrêtent leurs études pourquoi ? Pas parce qu’ils ne veulent pas apprendre moi j’ai arrêté les études en ayant une envie d’apprendre pratiquement innée ; J’ai arrêté pourquoi ? Parce qu’il est plus bon le système, il n’est plus adapté. Pour changer ça peut passer par beaucoup de supports, des supports technologiques, mais pourquoi toujours là avec un stylo et une feuille. Moi mes cahiers restaient blancs parce que j’ai horreur de copier des leçons et des leçons pour rien. Je pense qu’on devrait plus s’intéresser à la compréhension des notions, qu’à retranscrire comme ça.  C’est quoi ces histoires de cartables de cahiers, ils veulent casser le dos avant de bosser dans le bâtiment ou quoi ?

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