Le porte à porte continue.
Une dame nous montre des peluches en expliquant qu’elle s’investit dans une association pour la petite enfance.
Un monsieur nous montre une belle moto et nous dit que – à son plus grand regret – il a acheté une voiture l’année dernière, parce que avec des hivers comme on passe, la moto, ça devient dangereux.
Une jeune fille nous montre un objet représentant la Mecque. Elle dit qu’elle est musulmane. Elle dit qu’elle est d’origine algérienne, et qu’elle est allée en Algérie l’été dernier pour la première fois. Qu’elle aimerait y retourner. Qu’elle a une tante là-bas, et qu’elle a découvert aussi qu’elle y avait plein de cousins et cousines.
Une dame nous a montré une composition florale, en pot qui lui a été offerte la semaine dernière : c’était ses cinquante ans de mariage. Elle voulait nous montrer un objet qui représentait ça, et qui pourrait aussi représenter son jardin. Elle finit par nous dire je ne peux pas vivre sans jardin, et sans oiseaux.
Et il y a des dames artistes. L’une nous montre une sculpture, et une autre un tableau.