rappeler les fondements de la démarche

Retour de Paris avant d’y retourner en début de semaine, à l’Esad. Pour quinze jours. Puis une semaine à Calais pour aller au bout du travail à la Fabbrika, avec les artistes de Calais et Boulogne. Encore du travail en perspective. Ensuite il faudra revenir au Phénix, pour la deuxième partie de Nickel. Belle matinée de travail hier dans les bureaux de la DGCA ; on a travaillé dans le détail sur les tenants et les aboutissants de l’engagement artistique d’une compagnie de théâtre.

A midi, on a mangé une tartine chez Tartine, à Beaubourg. Roland Topor, en son temps, se rendait tous les jours chez Tartine ; ça n’est sans doute pas le même restaurant ; R. Topor allait rue de Rivoli. C’est là qu’il avait eu l’idée de son recueil de nouvelles, Café Panique, dont nous avions fait le premier spectacle de la compagnie.

On a pris le temps pour rentrer, pour faire mentir l’idée qu’on serait en permanence en train de courir. On a pris le temps de discuter,  on s’est souvenu de notre rencontre avec Marion, qui enseigne à l’université de Lille, les gender studies. On s’est dit, combien, aujourd’hui comme toujours, les femmes devaient se battre, pour contrer les hommes ; un simple exemple, les hommes, dans leur construction  (école, famille, société) se permettent dans une quelconque réunion, d’interrompre une femme, à peine a-t-on entamé une discussion, comme si ce que le mâle avait à dire, était toujours plus urgent que la femme. Et on a reparlé de l’autoritarisme délirant des chefs de compagnie de théâtre qui, au delà de ce qu’on peut rencontrer ailleurs, se sentant investis d’une aura artistico-romantique, s’autorisent à traiter leurs salariés comme des esclaves.

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