Le texte était beau. Humainement et scientifiquement beau.
Un texte écrit à 4 mains soucieuses du détail et de la précision. On se serait crû dans un laboratoire de recherche anthropologique avec un terrain d’études inédit et une méthodologie rigoureuse. On a même fait une immersion dans le milieu d’observation, on a collecté des échantillons d’images et de sons, on a croisé les données, on a comparé les paramètres. On a lu, relu et relu encore. Tout était cohérent. Rigoureusement exploitable. Le texte était beau et le sentiment partagé aussi.
Il aura suffit d’un rien, si peu, un instant, une seconde, une éternité pour que le texte disparaisse dans les limbes de l’ordinateur. Définitivement.
Un texte phagocyté n’arrête pas les cervelles déterminées aussi facilement alors on recommence parce qu’une fois, c’est bien mais deux fois, c’est mieux !