Danser dans des chaines…

J’ai démarré en psychiatrie en 2011 et je n’étais ni prêt ni mature à cette époque. J’étais trop sensible et je n’arrivais pas à mettre des barrières de protection et la psychiatrie me faisait peur parce que personne n ‘est à l’abri. Le bruit, les cris, les visages marqués par la vie me mettaient mal à l’aise.

J’ai donc laissé tomber et j’y suis revenu en 2014 avec une maturité plus importante. Des amis, dans ce milieu-là, m’ont aidé à avoir des explications qui ‘ont fait grandir. L’important pour moi, aujourd’hui, est de pouvoir aider l’autre, de lui apporter du bien et une liberté d’esprit, une liberté corporelle d’où l’envie désormais d’avoir des projets culturels auprès des patients et de découvrir une richesse dans chaque individu. L’important pour moi est, maintenant, de communiquer et de partager, ce que m’apporte mon métier en psychiatrie.

J’ai envie de dire ceci : ce n’est pas parce que c’est de la psychiatrie qu’il faut en avoir peur. Je remarque, depuis 3 ans, que, par rapport à un travail dans un hôpital général. L’ouverture d’esprit y est, il me semble plus grande, plus adaptée aux genres de projets artistiques et culturels tel que nous sommes en train de faire.

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