Tous à Torremolinos (à reprendre en chorale en écoutant Stella)

Aujourd’hui, bureau, pour finir la préparation de Calais. On a avancé, mais ça n’est pas vraiment prêt encore.
Le retour de Villeneuve les Avignon fut rapide.
Je me souviens d’un hôtel aux Angles (en périphérie d’Avignon) ; nous y logions tous les étés, à la grande période du Ballatum, avant l’éclatement de celui-ci. A chaque festival d’Avigon. Dans ces années-là, Stanislas Nordey avait présenté les Ailes du Dragon d’après Hervé Guibert. C’était majestueux. On voulait faire pareil, au Ballatum. Après tout a changé. Jusqu’au déchirement.
C’était une sacrée divergence politique. Une partie du Ballatum est restée avec Eric Lacascade et l’autre est revenue dans le Pas de Calais. Un sacré coup de massue. On ne s’en est jamais remis complètement, à vrai dire. C’est complexe, comme dirait Nathalie Besançon de Tulle, on n’est jamais aussi heureux ou aussi malheureux qu’on le croit. La question qui se pose, c’est celle de l’existence, de l’amour et de la politique ; l’amour ne s’embarrasse pas de la durée mais de l’instant et de l’éternité et la tragédie aujourd’hui, c’est la politique. Comment a-t-on pu, politiquement, se sentir, pendant des années, au Ballatum Théâtre, si peu concerné ? Nathalie B. a raison, c’est très complexe. La confusion de l’amour s’était mêlée à la complexité de l’engagement politique. 

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