Chanter/danser/bonheur

Chanter, ça rend heureux

On a chanté sur les terrasses et ça nous a rendu heureux et les gens autour de nous avaient l’air heureux aussi.

On n’a pas chanté comme des choristes parce que ce n’est pas notre métier, on a chanté avec notre cœur et avec nos tripes. On y est allé de bon cœur et on ne pouvait plus s’arrêter alors on a continué et les gens se sont mis à chanter avec nous.

On ne s’était presque pas entraîné, on n’a pas eu beaucoup de temps alors on a demandé aux gens d’être indulgents et les gens ont été gentils avec nous : ils ont fait semblant de ne pas entendre nos couacs et nos contretemps alors on a continué et on ne pouvait plus s’arrêter et les gens se sont mis à chanter avec nous et on a continué et on ne pouvait plus s’arrêter et les gens se sont mis à chanter avec nous alors on a continué et on ne pouvait plus s’arrêter… Chanter, ça rend plus qu’heureux !

 

Danser aussi, ça rend heureux

L’adage était rangé dans nos mémoires depuis décembre, on l’avait emballé avec mille précautions dans du papier de soie pour ne pas l’abimer comme un objet précieux auquel on tient et puis on l’avait préservé de la lumière, des courants d’air et des intrusions.

L’adage est intact et la lenteur aussi.

On a refait les gestes pour être sûr et répété les mouvements un par un et à la fin, on se sent bien. La peur a laissé place au plaisir d’être ensemble pour danser sans brusquerie ni brutalité et ça change la vie et ça rend heureux.

Et Michel et Jean Michel ont dansé avec nous, tout doucement et si joliment qu’on ne pouvait pas s’empêcher de les regarder et de se dire que Michel et Jean Michel sont des poètes libres et silencieux.

Danser, ça rend plus qu’heureux !

 

 

 

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