François enregistre Marie qui tape à l’ordinateur. Il n’a pas voulu que Lucien s’en charge parce que Lucien n’a qu’un PC, et le son des touches d’un PC ne l’intéresse pas. Marie ne doit pas faire semblant, elle doit écrire vraiment, quelque chose qu’elle a envie d’écrire.
Tout nos accompagnateurs de cet Instantané sont partis, il faut qu’ils se reposent, demain il faudra assurer pendant deux répétitions et une représentation.
Après notre folle chorale nous sommes allé tracter pour certain.e.s d’entre nous tandis que Christophe, Bouchra et Sylvie ont préparé l' »adage » (ce n’est pas l’adage d’origine mais c’est notre façon de parler de la lente danse qui sera interprété vers la fin du film, sur un fond blanc). Et puis l’équipe des tracteurs est venue assister au rendu de ce travail. Et là, dans un élan de grâce, Michel et Jean-Michel ont effectués les mouvements en miroir, dans un silence saturé par les émotions des spectateurs passifs.
Pendant cet instant-là, nous voulions être nulle part ailleurs.
Il n’y a que ça de vrai, quand ça vient du coeur !