« Ché pas danser, m’dame… »

Puisque le lieu s’y prête et puisque les veilleurs ont envie de danser la valse, il suffit d’un air entraînant et c’est parti ! Mais pour la valse, il faut un cavalier ou une cavalière et là… il va falloir ruser, tendre la main, pencher légèrement la tête sur le côté, prendre un air convaincant et suggérer le bien-fondé de la chose.
Un « wesh, madame, ché pas danser ça, moi ! » ne fait pas le poids face au sourire qui a déjà amorcé le mouvement et c’est parti ! La valse se transforme en une suite de vire-voltages libertaires trans-générationnels. On improvise, on s’accommode, on invente une valse à mille temps et on entend un « wesh, madame, c’est trop bien ! »

Pari gagné et ce soir, un jeune garçon de 20 ans à casquette pourra dire qu’il a dansé la valse !

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