Feinter les murs, les faire bouger

 

« Je viens voir votre mur dont tout le monde parle ? »

Celui qu’on a fait disparaitre derrière les dessins, derrière les portraits ? Ou celui de tout à l’heure qu’on a scotché ? « Je ne tiens pas en place il faut tout le temps que je bouge et je me prends les murs. » Ce qui est  fascinant avec le dessin par terre et sur les murs c’est qu’on ouvre,  on casse les murs, on fait entrer l’extérieur à l’intérieur. On parlait des limites, le mur n’en ait pas une on peut le transformer en trois fois quatre minutes, il suffit d’être 10.

Pour faire l’histoire d’un mur on peut gratter, voir les couches de peinture, de ciment les faire apparaître mais on peut aussi le feinter ce mur qui tient si bien. Ce mur qui bouche la vue, on peut en faire un support, juste ça une feuille pour une nouvelle couche qui le fait disparaître.

On ouvre un mur, je ne pensais pas que c’était si vivant, faire bouger les murs, les déplacer c’est possible. Je crois que si on me demandait ce j’ai appris je dirais ça : je sais que faire bouger les murs c’est possible.

« Je ne tiens pas en place il faut tout le temps que je bouge et je traverse les murs ».

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