Hier,on a consacré la journée à la construction in vivo d’une interview, ou encore, d’ une conversation filmée.

La séance démarre. On butte sur l’enregistrement, à savoir que K. ne voudrait pas qu’on le filme comme nombre d’entre eux. K. ne voudrait pas qu’on voit sa tête. Béné choisit un endroit pour filmer (le mur rouge). D. se place derrière la caméra. Béné lui met un casque sur les oreilles. Martine se place jute à côté de D. Béné est derrière D. K. parle une dizaine de secondes. K. voudrait que nous passions (les membres de la compagnie Hvdz) devant la caméra. On prépare tous un petit texte qu’on apprend par coeur. K. filme B. qui parle presque trente secondes. J. filme depuis le début de notre rencontre tout ce qui se passe dans notre pièce de travail (salle des pédagogies, au quatrième étage du Phénix). Marie K. du Phénix, qui, dans le passé, a travaillé longuement avec Hvdz, passe devant la caméra pour montrer son savoir faire cinématographique. Puis, c’est D. qui joue à son tour devant la caméra. La contrainte de la séquence est parfaitement respectée. On avance bien. Ensuite, on passe à Y. et J. qui ont formé un autre groupe. Y est derrière la caméra. J. est devant.  Béné indique à Y. comment régler la netteté de la caméra et le cadre. C’est parfait. On filme  et refilme J.. J. dit qu’il n’a rien à dire pendant trente secondes et qu’il trouve ça long. Et on inverse, c’est Y. qui parle et J. qui filme. Ça marche bien. On est arrivé au bout de l’exercice. Maintenant, Marie Lies propose que chacun développe un texte à partir de mots, qu’elle a notés et qui reviennent souvent dans les prises de paroles des un-e-s et des autres.

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