Première journée Nickel

Pas de formalités ni de courbettes. Ce qui serait bien c’est de commencer par se tutoyer. Et puis si on se présente et qu’on dit notre prénom on pourrait raconter pourquoi comme ça et pas autrement, non ? Et ensuite on enchaîne sur le pourquoi ici et pas ailleurs ? Dylan et le tour du monde, Julien, Farouk, Marie et Angéla, Marie-Lis et Myosotis, Steven, Natacha, Yacoub, Bénédicte et son collier de perle, Mourad, Martine et Marie-Jeanne, Guy et Baptiste ou Jean, Aubin et Marie, Mathieu B. et Mathieu J., Kevin, Didier et son chien, on se lance des fruits pour retenir tout ça ?Qu’est-ce qu’une pratique artistique peut apporter dans l’approche d’un métier de l’industrie ? Échauffement rythmé d’un  Mourad déchainé qui nous fait faire des machines à 9 axes à 3, ou 12 axes à 4 ou  42 axes à tous sans discuter. Matière brute + programme = enlever et non rajouter : – « C’était 42 et pas 43 qui enlève quoi ? » – « moi je lève le pied »-  « Nickel ». Fondre pour travailler, fondre pour lier, fondre pour plier à 1800°, les hauts fourneaux, se détendre pour entendre le rythme des pieds, des mains, des cuisses, du torse, des avant- bras et du reste, ça circule, ça chauffe… Pause repas grâce à Dorine qui a usiné dans la cuisine du cinquième. Après-midi en trois temps autour de la découverte des caméras (être devant et être derrière), d’un dessin à l’aveugle de ce qu’a été notre trajet matinal et de l’Abc des percussions corporelles et un, deux, trois, quatre…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.