Quand c’est fini, comme disait ma mère, y en a encore ! A 10h30 au bureau pour la rédaction des projets futurs à rendre aux autorités culturelles dans moins de quinze jours. On a encore la tête à Calais. Et cette dent qui m’arrache la mâchoire ! Je pense que je quitterai la réunion, un bref instant, pour consulter le Dct Impens à Houdain. Qu’il me donne des analgésiques puissants !
Ô Calais ! Trois jours de stage dans un studio du Channel pour faire un spectacle en mai, sur l’utopie. Vendredi soir, un peu perdu. Ô cette P… d’Utopie ! L’Utopie, c’est un bonheur impossible qu’on attendrait depuis des lustres ! Un autre monde ?
Je ne veux pas d’un autre monde, je me suis battu pour celui-ci toute ma vie ! Avec les passionnés de théâtre qui constituent le groupe de la Fabrikka du Channel, on a retourné le problème dans tous les sens. L’inventivité, la créativité, l’enthousiasme de chacun, l’humour, la complicité, la fraternité… Si ça n’est pas ça, une utopie réalisée, alors les mots ne veulent rien dire. C’est bien là tout le mérite du Channel. Ce stage de la Fabbrika avait lieu pendant les flâneries musicales. Tout était réuni pour l’accomplissement d’un moment parfait. Le Channel, c’est la Maison Bleue de M. Le Forestier, c’est la Tizi Ouzou d’Idir. Vendredi soir, un peu perdu et samedi et dimanche, c’était la fête. On lui a fait sa fête, à l’utopie. Avec ce magnifique groupe et Nadège, qui a fait la route d’Aurillac à Calais pour participer et susciter ce feu d’artifices de vie.
(bon mais Vorsicht ! , j’atteins à nouveau ma limite d’incompétence)