Matin, midi, après-midi, un système qui fait ses preuves…

Ce matin, Marie, Didier, Martine et Lucien se sont rendus au marché pour danser et inviter les Lossois.e.s à venir voir le film-spectacle qui est actuellement en cours de montage (on vous a dit ? c’est ce samedi à la salle Caullet, 16h ou 20h). Le marché n’était pas très rempli, mais la moitié des personnes nous ont confirmé leur venue. Une dame nous a même dit qu’elle était déjà venue samedi dernier mais qu’il était un peu trop tôt. Elle retentera donc sa chance cette semaine. Une autre se rappelle de Guy qui était venue chez elle l’interviewer il y  quelques années. Elle avait passé un très bon moment, elle devrait aussi revenir cette fois-ci.

Pendant ce temps-là, Guy regarde les différentes séquences que Martine a déjà coupé et monté. Il s’agit là de fabriquer la conduite, choisir l’ordres des séquences, comme s’il mettait dans l’ordre les chapitres déjà écrits d’un livre. Jérémy découpe les objets préférés des personnes rencontrées, pour les mettre sur fond noir, ils seront présentés dans le film comme un musée de la culture des habitant.e.s. Et puis il faut rajouter des filtres par là (pour donner de la couleur), choisir des musiques par ci pour coller aux images… On sortirait bien encore dans cette tiédeur hivernale mais il est temps de fignoler cet objet que nous allons rendre aux protagonistes qui nous ont déjà beaucoup donné.

Ce midi, on a mangé de la (délicieuse !) tajine. On a ri aussi. On rit beaucoup, de tout et de rien, de blagues nouvelles et d’autres que l’on raconte pour la énième fois (on dit running gag en anglais).  Le café est passé mais tout le monde est tellement concentré à présent que l’on a pas encore pris le temps de se servir.

Cet après-midi, ce travail numérique va se poursuivre. Et pendant ce temps-là, certain.e.s d’entre nous iront prendre des bus, pour donner encore des tracts (on a envie que plein de monde vienne voir le film), et puis pour faire naître, autant que faire se peut, le désir aux passager.e.s de se joindre à nous on va encore danser, lire des poèmes, et des extraits de ce cher blog que vous parcourez actuellement des yeux.

Alors peut-être à plus dans le bus !

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