Quartier Ouest, il y a

des serpents multicolores peints sur le sol ;
des baleines qui font des clins d’œil ;
les photos sur les murs de l’école Lamendin ;
une rue du Dahomey, loin, loin, loin ;
de la boue sur les chaussures de Marie ;
un entre deux ;
de la neige le samedi et du printemps le lundi ;
un salon de beauté où l’on peut acheter des cartes cadeaux pour la Saint-Valentin ;
des familles nombreuses et des femmes seules ;
une porte qui se claque au nez de Marie ;
un excellent makotch à la boulangerie du 5 ;
des voitures qui roulent trop vite rue Supervielle ;
une vraie envie d’une supérette ;
un problème d’information autour des activités du quartier ;
une mamie et son petit-fils tous deux en trottinettes qui nous chantent la joie d’habiter le quartier ;
des nouvelles citations encore plus cocasses qu’avant ;
des enfants qui font des grimaces pas la fenêtre du QG puis s’en vont en criant ;

6 réflexions au sujet de « Quartier Ouest, il y a »

  1. c’est quoi un makocht ? Excellent, je n’en doute pas, ça a l’air bon mais… késako ? Et je vous dis à bientôt et je vous dis affectueusement et je vous dis que je goûterais bien un… makocht mais pas maintenant, plus tard, quand vous aurez du temps, avec un café douceur intense parce que je pense bien à vous.
    sylvie

    1. Un Makotch est un gâteau aux graines de pavot, une spécialité polonaise.
      Il faudra donc trouver une boulangerie polonaise aux alentours d’Estampes. Veux tu commencer les investigations ?
      Ce sera un plaisir de partager cela autour d’un café, mais simplement partager un (ou des !) cafés sera déjà fort agréable, nous en sommes sûr.e.s.
      A bientôt donc,
      La HVDZ team.

      1. coucou Marie, Didier, Martine, Lucien, Jérémie et guy, j’ai trouvé une recette de makotch ! je tente et je vous dis ce que ça donne parce qu’une boulangerie polonaise… euh… j’suis pas sûre de trouver dans le canton ! Là, je pars faire le plein de graines de pavot, ça va être chouette ! Passez un beau jour.
        à bientôt
        sylvie

  2. La magie du makotch ! Tout est parti du texte sur le quartier ouest de Loos : une série de phrases comme si on me prenait par la main pour me faire visiter ce territoire que je ne connais pas et je me suis laissée guider. Les serpents, les baleines, la boue, la neige, le salon de beauté, la supérette, les femmes, les familles, les enfants et la boulangerie du 5 : tout y est. Je suis comme dans un film, je pourrais entrer dans la boulangerie et hésiter devant les makotch. La boulangère est bonne conseillère ! Et moi qui ne connaissais rien à cette pâtisserie polonaise ce matin encore ! Alors pour poursuivre le voyage chez moi, je cherche une recette sur internet et cours pour rassembler les ingrédients. Je suis prête, il ne manque rien et je ne risque rien à me lancer sur ce chemin. Pâte à brioche : ok. Farce au pavot : ok mais là je m’arrête un instant parce que le pavot bouilli ressemble à du minerai très noir. Je me dis que les femmes qui malaxent cette pâte, grasse et sombre, se trouvent face à la même matière que leurs maris dans la mine et c’est joli de penser ça : les graines de pavot et le charbon rapprochent les gens, ça me touche et je continue ma recette. Dorure : ok. Cuisson : attention à ne pas brûler et là, je sens bien que je ne suis ni boulangère ni polonaise ! Glaçage : ok. Y a plus qu’à goûter : pas mal ! Alors, je vous dis merci pour ce beau voyage dans le quartier ouest de Loos et si vous vous demandez à quoi ça sert tout ça, je vous dis : ça sert à me sentir proche des gens de cet endroit un peu lointain pourtant. J’envoie une photo de mes makotch sur le mail de Marie. Bonne soirée à vous. sylvie

  3. La magie du makotch. C’est comme si j’étais restée scotchée devant la vitrine de la boulangerie du 5 dans le quartier ouest de Loos. Je suis dans le portrait et tout y est : les baleines, les serpents, les enfants, les mamies, les familles, le salon de beauté et la supérette dont on rêve parce que ce serait tellement plus pratique ! C’est un joli voyage qui passe par l’Afrique et se poursuit en Europe centrale avec le makotch. On se croirait dans un film. Je quitte ce quartier que je connais un peu désormais pour m’atteler à une tache inédite : fabriquer un makotch ! La recette parait complexe, je pétris, malaxe, touille, étale, cajole, enroule, dore, veille, glace et enfin je respire : c’est prêt ! J’ai découvert un truc étonnant dans le maniement des graines de pavot ; une fois bouillies, elles sont une masse noire et compacte. On dirait du minerai, je touille une matière qui ressemble à du charbon et je me dis que si j’avais un mari au fond de la mine, je penserais à lui en préparant des gâteaux. Alors si un jour vous vous demandez à quoi ça sert, tout ce que faites avec les portraits et le reste, je vous direz que c’est de l’art nécessaire qui chamboule et qui met une bonne odeur de makotch dans ma cuisine ! Merci donc et à bientôt. sylvie

  4. 2 commentaires pour le même prix ! Où comment je me sens comme une tartouille parce que je pensais que mon premier commentaire avait disparu dans les limbes de l’ordi et… en fait… non mais entre-temps et dans le doute et parce que le doute est tenace, j’ai rédigé une deuxième version « makotch ». Qui sait où je peux trouver un gros trou de souris pour me cacher dedans ? Dans le gros trou de souris, j’emporterai un makotch à grignoter…
    biz
    sylvie

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