Deuxième jour à Beauvais

On a joué deux fois, déjà, à l’auditorium Rostropovitch. C’est une ancienne chapelle désacralisée, un lieu magnifique, plein les deux soirs de spectacle. Nous reste un soir, ce vendredi et on rentre dans notre bassin minier du Pas de Calais. Ce soir, on a cité Lacan, ce que l’on n’avait encore jamais fait dans la Brique, l’amour est une névrose obsessionnelle. C’était à propos de Touzenbach et d’Irina, dans les Trois Soeurs, quand on parle de la pièce de Tchekov, à la fin la Brique. Beauvais est une très jolie ville, très agréable. Une spectatrice nous disait, tout à l’heure, qu’elle avait quitté Beauvais, pour poursuivre ses études à Rouen et y travailler, puis elle est revenue à Beauvais, au moment de sa retraite. On est attaché à l’endroit de son enfance. Beaucoup de gens du Pas de Calais parle de cette façon de leur passé. On prend beaucoup de plaisir à jouer à Beauvais. C’est la ville où Jérémie Bernaert a grandi.

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