Un coeur de brique, ça s’émiette, ça s’effrite, ça perd de ses éclats

C’est la semaine Brique à Beauvais. Trois soirs dont un bord de plateau le premier soir (ça veut dire qu’on discute avec les gens à la fin du spectacle. J’ai un horrible défaut, je ne laisse pas le temps aux gens de s’exprimer. C’est la honte). Demain, faut que je passe un peu de temps à revoir le texte. J’ai tout ce qu’il faut, à la maison. Dont un prompteur (sur l’ordinateur) qui m’oblige à dire le texte, les yeux fermés, aussi vite que défile le texte, sur l’écran. Pour ce qui est des commentaires, que je fais, sur les photos de famille, pendant le spectacle, c’est toujours libre cours à l’inspiration du moment. Cependant, je dis, à peu près, toujours la même chose, sauf si la salle réagit très positivement, auquel cas, il m’arrive de raconter une anecdote ou deux de plus. Ou de jouer avec les réactions du public. C’est l’avantage d’être seul sur le plateau. Mais bien souvent mes collègues qui sont dans la salle me conseillent de ne pas en abuser. Ça peut lasser le public qui est venu assister à 1h10 de spectacle, alors que le spectacle n’en finit pas. Demain réunion à Loos en Gohelle à 10 h pour parler production et faire un point sur la journée des camarades au Sénat. Et dans l’après midi, répétition de la Brique.

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