On est mardi soir

On est mardi soir.
On a fini le filage du jour et ça prend forme. Au plateau, on est encore en train de nager dans une conduite qu’on ne maîtrise pas. Ça fonctionne, dit Guy.
Marie entend Josepha. Re-entend Josepha qu’elle avait rencontré à Bourges. C’est un plaisir d’entendre Josepha, dit-elle.
On parle de Veridianne. Une maturité par nécessité. Et tous ces leaders communautaires. Un discours, une réflexion politique et sociale grandiose. C’est la difficulté qui crée la maturité. Être confronté aux problèmes au jour le jour. Alors soit tu comprend et assimile, soit tu te casses la gueule. Comme le dit Toni Negri, il y a une créativité énorme dans ces zones de nécessité…

On se dit que la présence des danseurs, des acrobates – en l’occurrence Charlotte – nous pousse, nous bouge, nous remue, physiquement. Ça nous fait respirer et on se dit que le texte, tout indispensable qu’il est, respire enfin avec l’arrivée des corps dansants.
On se dit que tout cela s’imbrique et se complète si bien.

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