On tâtonne le temps de trouver le ton

Labo semaine deux.
Labo si j’y suis, dit Guy, en pensant bien sûr à l’émission de Daniel Mermet. Daniel Mermech, nous a dit Madame Nourry, la centenaire grand-mère de Sabine, à Armentières.
Labo si j’y suis, avec Daniel Mermech.
Les danseurs sont arrivés, et Charlotte aussi. Charlotte fait du mât chinois, ce qui fait qu’elle représente le cirque. Elle représente ici l’internationale cirque, on se dit.
Il y a Marie qui est là. Qui était au début des veillées, et qui, maintenant, est revenue. Marie est là.
Et il y a Camille, pimpante.
Et puis Dorothée. Qui est là les matins. Et les après midi à Lille. Hervé ne devrait pas tarder mais le RER et les trains ne sont pas encore arrivés jusqu’ici.
On a déjà fait des filages.
On tâtonne le temps de trouver le ton.
On tâtonne le temps de trouver le ton.
Plongés dans les années de veillées, c’est fou tout ce qui est remonté à la surface. C’est fou tout ce qu’on a vécu, qu’on voudrait raconter, toutes les colères et toutes les beautés. On tâtonne pour trouver le ton, la porte d’entrée. Il y a cinquante portes d’entrées. Il faut trouver au plus juste. Il y en a tant, on tâtonne.

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