quand loos en Gohelle et Calais s’embrument

J’ai reçu ma tente du Vieux Campeur. Elle pèse une plume. Est ce que j’aurais la force de partir pendant des mois sans rien d’autre que cette tente et quelques fringues et mes médicaments (et un gilet jaune pour être repéré par les soucoupes volantes) ? Pas maintenant, on a trop de choses sur le feu, mais dès que l’occasion se présente ?
Faut écrire, cette semaine, il faut écrire, pour les Tréteaux de France, pour La Redoute, pour la Fabrika de Calais, pour Anne. On ne relâche pas la pression. Il faut rester concentrer. Comme on l’a toujours fait. Ne pas envoyer son esprit à Irun ou je ne sais où. Balayer ses angoisses. Ne pas envoyer son esprit sur les falaises du Tréport ou sur la côte d’Emeraude. On a des délais à respecter. Des textes à rendre pour la fin de la semaine
Pour la marche, ça attendra un peu. Ou j’irai sur les terrils, je ne m’en lasserai jamais. Le 11/19 et le Chanel de Calais se ressemblent un peu. Mais c’est différent quand même. A Calais, tout le lieu est tourné vers les arts vivants. Au 11/19, qui est aussi une ancienne friche industrielle, on aurait pu faire la même chose, on a cependant mélangé les pôles d’intérêts. Ici l’écologie, le développement durable pour une large part et là, la scène nationale et la compagnie Hvdz.

 

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