Percussions corporelles sans modération

Mourad a dansé dans des écoles, sur la promenade, dans des commerces, à la gare, sur un rond-point, dans la salle de boxe, sur le marché. Du coup, ça se sait, ça se voit, et ça se propage dans Saint-Julien. On rencontre, en faisant du porte-à-porte, un jeune homme, danseur contemporain, qui avait repéré Mourad sur la promenade devant la caméra de Bénédicte. On voit, dans le quartier Saint-Georges, un enfant se taper sur le torse, sur les cuisses, percussions corporelles. On voit, à la sortie des classes, un collégien qui lâche son cartable sur le parking du Soli et se met à danser, percussions corporelles, à fond, sans modération. Et tout le monde trouve ça normal.

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