Le couscous d’Hamina

Ce midi Didier et Guy se sont invités à l’atelier cuisine pour  déguster le couscous d’Hamina dont la réputation n’est pas usurpée. On y a rencontré Guiguitte une figure de Saint Julien. « J’y suis née, j’y claquerais », dit-elle. Elle a fait tous les métiers. A l’usine Chapuis, elle a fait  des rustines 10h par jour pendant 2 ans mais surtout elle a été typographe, elle composait le journal Le Cultivateur Savoyard, un journal local qui a été racheté par le Messager . Les gens disaient : « On achète le cucu ». Le repas se passe à la Mief (Maison Intergenerationnelle de l’Enfance et de la Famille) . « On mange chez moi », dit elle parce que la Mief est construite sur l’emplacement de son ancien verger qu’elle a revendu à la municipalité pour ne pas avoir un immeuble de 5 étages devant chez elle. Elle a plus de 90 ans et a connu Saint Julien à 1200 habitants.  « Aujourd’hui, je connais plus de gens au cimetière que dans la ville » . Elle reste bonne vivante et a amené le vin rouge. La seule fois où elle a apprécié les Suisses, c’était pendant la guerre. Ils avaient autorisé les habitants de Saint Julien à se réfugier près de la frontière et leur avaient donné du chocolat . « Ça faisait 6 ans que j’en avais pas mangé », dit-elle.

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