Rencontrer, raconter, partager, re-partager, re-raconter et re-rencontrer

Prendre son petit-déjeuner au Soli, ça permet de re-rencontrer des personnes qu’on a déjà interviewées. Monsieur Gilbert Sublet. Qui avait transformé sa ferme en hôtel, qui était agriculture avant d’être hôtelier. Que nous avions rencontré samedi dernier. Et qui, ce matin, est venu prendre relais de fille Marie-Laure, dans la salle du petit-déjeuner. L’occasion de nous raconter « l’après-interview » et les discussions familiales au Soli après le départ de notre caméra.
Gilbert nous avait apporté des boîtes entière pleines de photos, et toutes ces photos, il ne les a pas rangées tout de suite. Ils les ont re-regardé en famille ce week-end, et ils ont voyagé dans le temps. Ils ont repartagé des histoires. Ils ont parlé de ce que ça veut dire que de vivre à Saint-Julien. Le parcours des anciens, le parcours des enfants, des petits-enfants déjà grands. Les terres. Les réalités. Les choix de vie. Les frontières. Ce paysan qui n’avait pas d’héritier et qui avait mis dans son testament : « Ne pas vendre cette terre à un Suisse ».
Ce petit-déjeuner a déclenché l’envie de reprendre un rendez-vous pour nous montrer d’autres choses, d’autres images, nous raconter des nouvelles histoires. On se revoit demain.
Ce petit-déjeuner a aussi déclenché l’envie de nous montrer la région, ses secrets, ses chemins magnifiques d’où l’on domine toute la région, d’où l’on domine la Suisse. (« C’est parfois pas mal de dominer la Suisse », nous dit Gilbert en riant.) Les promenades dans les petits sentiers, ce n’est pas sûr que nous aurons le temps.
Mais à suivre quand même.

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