C’était en 1603 : signature du traité de Saint-Julien, entre Charles-Emmanuel 1er de Savoie et Genève. Le traité garantit notamment l’indépendance politique de Genève, le droit de travailler des deux côtés de la frontière et la liberté de circulation dans tous les états de Savoie tant pour les personnes que les marchandises. « Le droit de travailler des deux côtés de la frontière. » Saint-Julien est une ville frontalière. La Suisse est au bout de la rue. La douane est juste après la brasserie Sauvage. Et on nous explique ce que ça veut dire, une ville frontalière. Des mouvements tous les matins et tous les soirs. Ceux qui vivent à Saint Julien travaillent en Suisse, ceux qui travaillent à Saint-Julien habitent plus loin, côté français.