didier à l'orphéon

Le soleil est revenu sur Hazebrouck. On a une longue journée devant nous. Didier est à l’Orphéon, ce théâtre mythique qui est ouvert depuis 1890 et que les gens font tourner de génération en génération.  C’est une association loi 1901 qui au district de Dunkerque porte le numéro 6. Aujourd’hui c’est une grande première aussi puisqu’on va diffuser les Godot dans les cours de récréation. On va diffuser en extérieur les citations enregistrées dans les établissements scolaires. Et puis les photos de classe. On n’aura pas le temps de mettre de la musique sur les images. C’est ce soir au Lycée St Jacques et demain aux lycées de Flandre. On dit que les gens d’Hazebrouck sont attachés de manière viscérale à leur ville. Au théâtre de l’Orphéon ils ont publié un livre qui consacre plus de cent ans de vie du théâtre à Hazebrouck. Le théâtre est animé par une trentaine d’amateurs. Ils créent tous les ans des revues différentes. Ils écrivent leur propre texte. Hier on a revu La poursuite infernale, my darling Clementine en anglais de John Ford et cette séquence où un personnage du film monte sur une table et dit Hamlet sur un discret accompagnement de piano. For in that sleep of death what dreams may come… Et les larmes aux yeux arrivent quand Wyatt Earp prononce des paroles de deuil sur la tombe de son frère assassiné à 18 ans.

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