Fin Juin 07 et fin de la première période.

Hier Ils ont dansé dans un jardin de la rue des marais, accueillis par une dame qui cultive les fleurs sauvages. Trouver une petite place pour danser dans les bouquets. Elle peint, et puis aime la récup. Elle a même récupéré les bout des arbres qu’ils ont élagué dans la rue, « ça peut servir ».
Puis dans la rue des marais, puis vers le pont des grafs, puis à l’école Berthelot.

Au pont des grafs, Fred a grimpé sur les grilles entre les deux chaussées de la nationale. Vu de dessous il volait comme un super héros.

A la sortie de l’école j’ai rencontré une dame qui nous a invité chez elle, si on veut on peut danser dans le jardin « en plus la pelouse est toute douce ». On ira demain.

Quand on revient, on rencontre quatre gamins rue de la coupignies, au niveau de la place centrale. Ils ont vu les danseurs au collège ou à l’école. Ils veulent nous revoir et tristes de savoir qu’ils dansent demain vers la place centrale alors que eux seront à l’école.
Y’en a un qui me dit que si je veux être malade, avoir mal aux poumons, j’ai qu’a continuer à fumer. Il a raison. Son père il a arrêté avec un patch « alors qu’il avait même pas envie d’arrêter ».

Ce matin on est allés, avec Didier, rencontrer la dame de la sortie de l’école et sa famille. Ils sont accueillants et souriants. Il y a des enfants de tous ages dans cette maisons, les leurs, ceux qu’ils gardent. ils sont d’origine algérienne. Le père de la dame était mineur de fond, pendant 30 ans.
Ils disent qu’il n’y a pas de racisme ou de haine au quotidien, qu’ils adorent Wingles, que c’est vivant, mais qu’à chaque élection c’est une claque. C’est très dur de voir les scores du front national, de penser que c’est obligatoirement certains voisins ou amis. Ils sont tristes à chaque élections, et puis peu à peu ça repart, dit-elle. Ils parlent aussi de l’Algérie et de ce sentiment d’être toujours entre deux pays.

Rentrés à midi.
Puis on est reparti à 14h, avec les danseurs et acrobates. Ils dansent sous un début de pluie, juste avant la grosse averse. Le petit Brian fait des allers-retours sur son tricycle pendant que Fred et Alex font des portés.
Sous la grosse averse, ils dansent place Centrale. On se réfugie, avec Jérémie, dans le coffre de la voiture.

On est maintenant salle Europa. On fait du montage, on écrit un peu, on regarde les vidéos, et on commence à ranger. On va repartir ce soir.
C’est étrange de partir déjà, alors qu’on a rencontré tellement de gens. Mais on revient en septembre.

flora

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