les souvenirs d'enfance

Il y a ces petites filles, à l’école primaire Ferdinand Buisson, qui, après le passage des danseurs, après le quintet et les percussions corporelles, après le solo de Hervé, ces petites filles donc qui viennent voir les danseuses, ni trop près ni trop loin, à un mètre cinquante environ, qui regardent en souriant, sans doute parce que ça leur a plu, peut être aussi parce qu’elle veulent dire quelque chose et qu’elles n’osent pas.
Il y a Mathilde qui voit passer deux petites filles avec une corde à sauter, qui jouent au cheval, l’une derrière l’autre. Mathilde qui dit j’avais oublié, qui avait oublié qu’elle jouait à ça quand elle était petite. Ça a l’air de lui faire plaisir de se re-souvenir. Ça valait le coup, c’est un échange : Mathilde à offert une danse et a gagné un souvenir d’enfance. Ça valait le coup. Pour ça et pour plein d’autres raisons. Pour Mathilde et nous tous, à chaque fois, ça vaut le coup.
On espère que ce travail pourrait toucher les gens autant que des fois, parfois, ça nous touche, du côté du souvenir d’enfance, du côté de l’émotion esthétique, du côté de la découverte, de l’humain, de l’humain encore et encore.

0 réflexion au sujet de « les souvenirs d'enfance »

  1. A chaque fois, de vous suivre par mail interposé, d’ici ou d’ailleurs, ça me fait du bien c’est doux et profond, simple et essentiel, ça donne du baume, du soleil, de l’espoir,du souffle et du vent..ça dit encore que c’est possible, que c’est là tout proche, à porter de regard et de mains,
    continuons, continuez à tisser,à re-lier, à racommoder parfois ce tissu humain fait de coeurs qui battent, de sang, de larmes,de regards échangés,de mots retenus… Merci à vous

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