Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.

Nos camarades ont dansé dans les commerces du quartier, du côté de la rue Jean Jaurès. On fait toujours ça dans les derniers jours des Portraits ou des Veillées (les ancêtres des Portraits). Marie S., Marie L. et Mourad ont parcouru la cité à travers tous ses commerces. Les commerçants nous ont dit qu’ils allaient nous faire un maximum de publicité parce c’est bien ce qu’on fait, disent-ils et que la ville de Lens devraient s’enorgueillir d’actions comme la nôtre (qui fait participer les gens) plutôt que de faire comme si les lensois ne s’intéressaient à rien d’autre que le foot. On a dansé dans tous les commerces sans exception. Si tous les gens qui nous disent qu’ils vont venir au film-spectacle, viennent, il va falloir rajouter des chaises. Cet après-midi, nous allons au club des médaillés présidé par Mme Cerjack que Lucien et Mari B. ont rencontré ce matin. Il est temps de préparer la conduite et de finaliser les montages. Le temps passe trop vite. C’est déjà la fin de ce Portrait. On ne voit pas le temps passer. Difficile d’être dans le temps présent. On n’arrête pourtant pas de se répéter qu’il faut profiter de l’instant.

Du passé nous n’avons rien appris, de demain tous les savoirs nous sont interdits.  

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