Niagara

En quittant Loon-Plage, il y avait à la radio, Niagara, pas les Chutes, le groupe :
Des arbres se penchent : C´est plus fort, plus fort que tout. Accrochée aux branches, l´air me semble encore trop doux.
Dans l´herbe écrasée, à compter mes regrets. Allumette craquée et tout part en fumée. Pendant que les champs brûlent, j´attends que mes larmes viennent. Et quand la plaine ondule. Que jamais rien ne m´atteigne… Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux. Au long de mes jambes, la caresse du feu. Pendant que les champs brûlent. J´attends que mes larmes viennent, et quand la plaine ondule. Que jamais rien ne m´atteigne…
J’ai fait ce rêve la nuit passée. Je suis pieds nus. En fuite, à la frontière serbe. Je veux manger, je n’arrive pas à me faire servir. Les champs brûlent autour de moi avec des gens dedans. Je marche le long d’un chemin dans un sous bois, couvert d’épines. Je ‘ai plus beaucoup d’argent. Je voudrais faire demi-tour mais je ne peux plus. Je ne sais pas où je vais mais je m’enfonce dans un monde de terreur. Je crois que je vais arriver quelque part où je serai mieux.

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