Nathalie et Claire, les ambassadrices de Loon-Plage

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Nathalie est arrivée à l’âge de 11 ans à Loon-Plage. Elle arrivait de Grande-Synthe et au début, elle trouvait que c’était un peu « la campagne » ici. Mais depuis, elle n’a jamais quitté Loon-Plage. Natalie raconte que son mari était de Lille, qu’il travaille à Roubaix, mais que lui aussi, malgré les déplacements quotidiens, ne jure que par Loon-Plage. Ils n’imaginent pas vivre ailleurs qu’ici. « J’adore Loon-Plage, je dis bien j’adore. »

Claire est arrivée à l’âge de 17 ans à Loon-Plage. Elle arrivait Dunkerque et au début, elle trouvait que c’était vraiment trop « la campagne » ici, surtout pour une adolescente qui venait de Dunkerque. Mais depuis, y revient tous les jours à Loon-Plage. Tous les jours. Dès la fin de ses études, elle a postulé pour l’Office du Tourisme de Loon-Plage et depuis son travail c’est ici, à depuis 10 ans, et elle n’imagine pas travailler ailleurs qu’ici.

C’est évident, ce n’est pas par hasard si elles sont là, à l’office du tourisme de Loon-Plage. Des ambassadrices que tous les offices du tourisme rêveraient d’avoir. Elles aiment Loon-Plage, elles aiment partager leur passion de cette ville, elles en parlent avec des visages pleins de soleil. « Il y a beaucoup de touristes à Loon-Plage, des Anglais, des Belges, et avec le Ferry…, il y a aussi des touristes qui viennent d’un peu partout en France, il y a des travailleurs en déplacement, et en saison, le parc Galamé, c’est magnifique, ça attire du monde. Les touristes sont toujours étonnés de voir tout ce qu’on peut faire ici. »

On parle de Loon-Plage aujourd’hui, de Loon-Plage demain, de Loon-Plage d’hier, de ce que Nathalie et Claire feraient si elles avaient une baguette magique et de fil en aiguille on parle de ce qui a disparu, les petits commerces de proximité dans le centre-ville, les bâtiments historiques (la sécherie, la brasserie, la gare), et puis voilà, on parle du Clipon. Le Clipon. Ni Nathalie, ni Claire ne l’ont connu. Mais Nathalie raconte ce qu’elle a compris de cette histoire, avec son regard de petite fille à qui on n’a pas raconté grand-chose. Ses grands-parents maternels ont été expropriés. La ville a racheté leur maison pour la détruire. Une maison, c’est toute une vie, explique-t-elle, avec tout ce qu’on met dedans. Ses grands-parents maternels ont travaillé toute leur vie pour bâtir « leur » maison, alors la voir détruite pour l’agrandissement du port autonome de Dunkerque, ça a été un choc dans leur histoire. Un choc dont on ne parlait jamais.

Claire et Nathalie
Claire et Nathalie
Dans le film-spectacle du portrait de Loon-Plage, il y aura le plus jeune fils de Nathalie, qu’on a rencontré au Judo, où Jérémie a fait des images avec le groupe des 6-8 ans.
Dans le film-spectacle du portrait de Loon-Plage, il y aura aussi la mère de Claire, qu’on a rencontré à l’atelier peinture adulte, où Didier a fait des mini-interviews et où Isabelle proposait des citations à apprendre et à dire en regardant dans la caméra.

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