Revoir le film sur les jeunes gens de Wuppertal qui apprennent le spectacle de Pina Bausch

Il nous faudra trouver une organisation du travail très adaptée au projet de spectacle qu’on veut faire avec les ouvrières de la Redoute. Il faut qu’elles se sentent bien au sein de ce qu’on leur propose et que le travail ne soit pas contraignant au point que cela leur paraisse insurmontable.  Il faut trouver une façon de diriger les actrices qui rendent le spectacle vivant et très humain. Il faut laisser la place à la spontanéité. Il faut conserver la spontanéité de chacune d’entre elles, pour qu’elles ne se sentent pas bridées dans un carcan qui risquent de les paralyser. Il nous faudra essayer plusieurs choses, mais trouver vite, parce que nous n’avons pas un temps fou pour monter ce spectacle. Qui redoute la parole ? Acte 2. Nous avons recueilli beaucoup de témoignages et les retranscriptions sont en route. Après il reste à savoir comment on redonne la parole (qui est la leure) aux actrices de la Redoute mais cette fois sur un plateau de théâtre. Comment transposer le réel des conversations à la théâtralité de la scène ? Faut chercher, faut réfléchir, faut travailler. On pourrait s’inspirer du film qui a été fait sur la transmission de Kontakthof de Pina Bausch à des jeunes gens d’un quartier de Wuppertal. Dans cette mesure là, la vidéo aurait d’autant plus sa place dans le spectacle. Un peu comme si on racontait comment le spectacle s’est monté tandis que la grande histoire de la Redoute de ces dernières années est  dite sur scène par celles qui ont été la vie de la Redoute.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.