Battre les Fachos

Jean Pierre Marcos, en réponse à Luc Vaillant journal Libération

7 ou 8 raisons de se désister et faire voter pour le candidat de droite

1/ se désister c’est avoir le courage de penser qu’il faut tout faire pour battre les fachos

2/ se désister c’est avoir le courage au-delà de tout petit calcul politicien de perdre toute place au sein d’une assemblée régionale qui pourrait être contrôlée par les fachos

3/se désister, c’est avoir le courage de dire aux militants socialistes, il faut changer de terrain de bataille, le contre-pouvoir se fera ailleurs, et il va falloir réunir autour de nous des militants de toutes les couleurs de la gauche et au-delà pour vaincre ce cancer de la république qu’est le FN.

4/ se désister c’est expliquer aux électeurs de gauche que voter pour la droite républicaine c’est voter contre le racisme et la xénophobie, ce n’est pas adhérer aux thèses économiques, sociétales et culturelles de la droite, le combat entre droite et gauche restera et c’est tant mieux c’est là un vrai enjeu de démocratie.

5/ se désister c’est se donner une petite chance de repousser encore une fois cette idée folle de ces millions de français qui veulent, par peur de l’autre, nous ramener au temps des Pétain et consorts.

6/ se désister et faire battre le FN c’est chercher à rassurer nos millions de concitoyens d’origine étrangère et les étrangers migrants et autres qu’une majorité de français, qu’ils soient de droite ou de gauche, veut encore croire à une France fraternelle et ouverte et que cette idée de fraternité n’est ni de gauche, ni de droite, elle est de la république.

7/ se désister c’est dans tous les cas le seul moyen de résister et de se donner un peu de temps pour se reconstruire et faire en sorte d’arrêter toute tentative des groupes d’extrême droite qui veulent profiter de ces victoires possibles par le FN pour se constituer en milice de sécurité et délivrer la France des envahisseurs.

8/ se desisster c’est avoir la conviction que le retrait exemplaire des candidats socialistes sera porteur d’une haute idée de la politique et qu’il va entrainer un nouvel engouement pour ce parti qui nous a fait tant souffrir ces trois dernières années par ses renoncements à une politique économique et culturelle de gauche. Entrer dans la résistances frontale au FN ce n’est pas quitter le combat politique c’est avoir la lucidité de voir que ce combat devra désormais se mener ailleurs et autrement, cela reste à inventer .

 

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