-2°C dans la nuit du Périgord noir

On aborde les deux derniers jours de notre voyage terrassonnais. On a encore pas mal de travail. Répétition cet après-midi. Ce matin Didier prépare les textes qu’on lira sur scène, Pierre et Jérémie installent le plateau. On attend beaucoup de monde à 17h. A 20h 30, on fait face à une sévère concurrence, le match de rugby, France-Nouvelle Zélande. Et comme on est au pays du rugby, on va avoir de la difficulté à rivaliser. Mais nous attendrons le spectateur de pied ferme jusqu’au bout de la nuit s’il le faut. Ce matin on continue nos pérégrinations dans la ville. On retourne dans la ville, distribuer des invitations, prolonger les échanges avec les gens de Terrasson. On va retourner à la friperie s’acheter des vêtements de théâtre, pour nous, pour le théâtre. Quelle différence y a t il entre ce que nous sommes et les rôles qu’on nous fait jouer ? Le plus important, comme dirait Sartre (ou Bourdieu, je ne sais plus) n’est pas ce qu’on fait de nous mais ce qu’on fait de ce qu’on a fait de nous. Pierre, notre technicien-magicien, est arrivé en début de soirée, Didier et Guy sont allés le chercher à a gare de Brives. Il est logé à la Chambauderie, à la Maison de Léopold, une maison d’hôtes où Guy est hébergé depuis le début du Portrait, tandis que nos autres camarades sont dans des chalets.

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