il y a / Há

Há as Senhoras do tempo no pátio, que cantam e dançam. Há o inverno muito quente. Há o verão em pleno inverno. Há as balas do Marco, de menta e de café. Há os dicionários franco-português em todas as mesas. Há os cantos das igrejas que dão ritmo aos dias. Há o Didier e o Paco nas ruas, que fazer um monte de citações. Há a ilha. Há a areia que levanta com a bola no campo de futebol. Há os cavalos no campo verde, e na beira do rio galinhas. Há o Guy e a Martine que trabalharam este final de semana. Há a errância. Há a Cida que nos guia, e Marie-José, e Veridiane. Há uma sinfonia de vozes de crianças, e as vans. Há as piadas do Didier. Há a fada feijoada, há o Olivier que chegou, faz tempo, e o Pierre. Há os Pés-de-Moleque. Há o Zé. Hpa os dois campos e os dois times de futebol. Há a Eva e seu nariz de palhaço. Há as cores magníficas. Há as cores incríveis. Sobre o azul, sobre o rosa. O momento mais bonito, logo antes das cinco horas. Em Belo Horizonte.
Há as pinturas nos muros. Há a música da van, cotidiana. Há as traduções, os tradutores, o Marco, a Marisa, e lá longe, em São Paulo, o Paulo. Há a previsão do tempo do Guy. Há as oficinas, espalhadas no bairro. Há os levantar de manhã. Há uma rachadura na parede.
Há as subidas e descidas, e as subidas e descidas. As Vígilias é um pouco de Bergmann.
Fazemos um .
Há as danças e os dançarinos. Marise, Mascote, Fábio, Esther, Charles. Há o Howard, super-Howard, maxi-Howard. Há um técnico de televisão. Há um cachorrinho preto no centro cultural, uma grande mangueira e balas nos cantos escuros. Há as crianças que fazem hip-hop. Há aqueles que vêm nos ver, Matteus, Alex. Há o guarda, e sua calma. Há Flora no documentário e Jérémie na ficção. Há o Alberto que tem noventa e seis anos e que fala francês. Há o Didier que faz compras nas lojas do bairro. Há todas essas pessoas que deveríamos ter entrevistado. Há o Ademilson que trabalha na usina e que faz teatro.
Há a toalha das refeições. Há o tempo que passa rápido. Um dia por vez. Dia a dia. Há um projeto de museu de arte popular, no bairro. Há as vontades e as idéias. Há o sonho de uma sala de informática. Mestre conga que canta o tempo todo. Há o prazer de estar aqui.

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Il y a les Senhoras do tempo dans la cour, qui chantent et dansent. Il y a l’hiver très chaud. Il y a l’été en plein hiver. Il y a les bonbons de Marco, à la menthe et au café. Il y a des dictionnaires franco-portugais sur toutes les tables. Il y a les chants des églises qui rythment les journées. Il y a Didier et Paco dans les rues, qui font le plein de citations. Il y a l’île. Il y a du sable soulevé par le ballon sur le terrain de foot. Il y a des chevaux sur le campo verde, et au bord de la rivière des poules. Il y a Guy et Martine qui ont travaillé ce week end. Il y a l’errance. Il y a Cida qui nous guide, et Marie-José, et Veridiane. Il y a une symphonie de voix d’enfants, et les minibus. Il y a les blagues de Didier. Il y a la fée joada, il y a Olivier qui est arrivé, il y a longtemps, et Pierre. Il y a les Pé-de-Moleque. Il y a Zé. Il y a les deux terrains et les deux clubs de foot. il y a Eva et son nez de clown. Il y a des couleurs magnifiques. Les couleurs incroyables. Sur le bleu, sur le rose. Le moment le plus beau, juste avant cinq heures. A Belo Horizonte.
Il y a les peintures sur les murs. Il y a la musique du minibus, quotidienne. Il y a les traductions, les traducteurs, Marco, Marisa, et loin là-bas, à Sao Paulo, Paulo. Il ya la météo de Guy. Il y a les officines, disséminées dans le quartier. Il y a les levers matinaux. Il y a une fissure sur le mur.
Il y a les montées et les descentes, et les montées et les descentes. Les veillées c’est un peu du Bergmann.
Fazemos um Il y a.
Il y a les danses et les danseurs. Marise, Mascote, Fabio, Esther, Charles. Il y a Howard, super-Howard, maxi-Howard. Il y a un réparateur de télé. Il y a un petit chien noir dans le centre culturel, un grand manguier et des bonbons dans les coins sombres. Il y a les enfants qui font du hip hop. Il y a ceux qui viennent nous voir, Matteus, Alex. Il y a le gardien, et son calme. Il y a Flora dans le documentaire et Jérémie dans la fiction. Il y a Alberto qui a quatre vingt seize ans, et qui parle français. Il y a Didier qui a fait le tour des magasins du quartier. Il y a tout ces gens qu’on aurait dû interviewer. Il y a Ademilson qui travaillait à l’usine et qui fait du théâtre.
Il y a la nappe des repas. Il y a le temps qui passe vite. Un jour à la fois. Dia a dia. Il y a un projet de musée d’art populaire, dans le quartier. Il y a des envies et des idées. Il y a le rêve d’une salle d’informatique. Mestre conga qui chante tout le temps. Il y a le plaisir d’être là.

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