Fai-AR

La Fai-AR (l’école des arts de la rue) nous demande d’assister à une réunion à Marseille pour faire le bilan des tutorats qui concernent les étudiants sortant de l’école cette année, ou de faire la rencontre par Skype. Nous avions travaillé avec Marie Delaite, qui auparavant avait fait un stage à la compagnie, lors d’un portrait de village à Aire sur la Lys (la Venise du Pas de Calais) et au Carreau du Temple (à Paris) pour sa réouverture. La saison dernière, nous nous sommes rendus à plusieurs reprises à Marseille pour suivre l’avancée des travaux de Marie D., en vue de la réalisation d’une performance qui a eu lieu en mai 2015. On nous demande de réfléchir à ce qui pourrait mieux se passer dans la collaboration du tuteurE et son étudiantE et si le travail de l’étudiantE a correspondu à nos attentes et à son projet initial. Il y a dans ce travail, dans cette relation, une grande part de subjectif, voire d’aléatoire. Il s’agit d’accompagner l’étudiantE dans sa réflexion et de le ou la conseiller du mieux qu’on peut. Sans rien imposer. De laisser toute la place à sa propre construction, ses propres envies. Au résultat, c’est une expérience formidable qu’on espère partagée par l’étudiantE et l’école, mais ça ne peut pas correspondre au final à ce qu’on a pu imaginer que ce serait. Il n’existe aucune solution toute faite dans ce métier. Personne n’a jamais raison quant à savoir ce qu’est l’art. On ne peut imager qu’un transfer d’expériences. Il s’agit de donner et l’étudiantE dispose. Prend et laisse. Le résultat nous surprendra quoiqu’il arrive. Avec bonheur. Et c’est bien ce qui s’est passé.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.