Hippopotame

Jamais je ne me suis levé tôt depuis le lycée. Ou c’est très très rare. De la sixième à la Terminale, je me suis levé tous les matins à six heures et demi. Je quittai la maison à sept heures moins dix et j’allais jusqu’à l’autre bout du village. Le car passait nous chercher vers sept heures vingt. Il partait ensuite à Ferfay-centre pour embarquer les lycéens du centre et vers huit heures moins dix, on se retrouvait au lycée d’Auchel. Et de huit heures à cinq heures, on suivait nos cours. On faisait une pause à midi, jusqu’à deux heures, pour le repas. On allait à la cantine qui se trouvait au sous-sol de l’établissement et on passait une heure en permanence. Tous les jours devant la cantine, c’était la bousculade jusqu’à ce que les pions viennent ouvrir les portes. Il n’y avait pas encore de self à l’époque. La cantine était affreusement bruyante comme si tous les jours, c’était jour de marché. Quand j’ai été pion à Bruay Labuissière, au LP, j’habitais Lille, au 56 rue d’Arras. Je devais partir à cinq heures du matin pour arriver à l’heure au travail. Un jour, on a joué Parfum de Frites au LP de Bruay, avec le Prato. Mon personnage se nommait Gilbert. Par la suite les élèves du lycée de Bruay m’ont toujours appelé Gilbert.

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