Albertine, Charlus, Gilbert, Christophe, Martine, Marie, Jérémie, Didier, Anne, Oriane,

Il neige à Val d’Isère. Nous y étions mercredi soir, avant dernière date de notre tournée des CCAS dans les Alpes. Pourtant il y faisait très doux quand nous y sommes passés. La fatigue est encore là. Peut-être faudra-t-il plusieurs jours avant de retrouver la force d’ aller marcher jusqu’à la mer, Malo ou Merlimont, Berk-plage, Quend-Plage, Balbec ou La Panne 🙂 (trouver l’erreur). Sur Arte, vendredi soir, il y avait à la recherche du Temps Perdu. On s’est laissé bercer jusqu’au sommeil par les mots de Proust. Ça ne manque pas de charme. Pourtant, c’est si loin de nous. Enfin de nos préoccupations, du 11/19, de notre monde. C’est sans doute ce qui fait la qualité des très grandes oeuvres, elles sont universelles, on y trouve du plaisir même quand à priori, on n’a rien, mais absolument rien à voir avec le milieu qui est décrit dans le film et les livres de Proust. C’est comme cela que Badiou explique la vérité, quand il dit qu’elle est exception immanente. Si on considère la société antique grecque, nous n’avons plus rien de commun avec elle, voire elle nous répugne par certains aspects (les esclaves et les étrangers étaient traités comme des sous hommes) mais la démocratie grecque antique nous intéresse et l’art demeure. Ainsi donc, il y aurait de la vérité à Balbec et chez Oriane, duchesse de Guermantes.

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