Catitu

Trabalhar. Trabalhar. Todo dia, vamos para São Bernardo. As crianças do centro cultural vêm nos visitar regularmente. Sempre tem um monte de crianças no centro. Para muitas pessoas do bairro, o centro cultural é uma segunda casa. Vem-se para conversar. Vem-se para ler. Vem-se para a informática. É um lugar de troca por excelência. É enorme. São realizadas conferências, dança, teatro. E, principalmente, encontra-se sempre um ouvido atento. Alguém para ouví-lo, para escutar aquilo que é dito apenas aqui. É a segunda casa. Enquanto os pais trabalham, as crianças vêm para o centro para aprender ou se divertir. Fala-se menos de educação popular do que no centro Alana em São Paulo, mas no fundo, é a mesma coisa. Trata-se da mesma coisa. Aqui, graças à rede Catitu, trabalha-se muito sobre a questão da memória, do patrimônio intangível, da cultura popular. Trabalham-se as memórias para lembrar de onde se vem, saber quem se é, orgulhar-se disso e valorizar suas próprias origens. Institui-se no centro cultural um importante trabalho de transmissão do trabalho dos mestres para as novas gerações. Para não esquecer. Para compreender o presente e ser capaz de transformá-lo. Fazer viver a cultura popular para melhor compreender quem somos e se projetar no futuro com conhecimento de causa. Nada se constrói humanamente baseado no esquecimento. Ontem, é de tudo isso que isso que falamos com o Daniel, que faz parte da rede Catitu. O Daniel é videasta e historiador. Ele fez um filme sobre o outro centro cultural de São Bernardo pois é ali que ele viu um espetáculo, quando criança, que mudou sua vida.
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Travailler. Travailler. Chaque jour, on va à Sao Bernardo. Les enfants du centre culturel viennent nous rendre visite régulièrement. Il y a toujours plein d’enfants dans le centre. Pour plein de gens du quartier le centre culturel, c’est la deuxième maison. On y vient pour discuter. On y vient pour lire. On y vient pour l’informatique. C’est un lieu d’échange par excellence. C’est vertigineux. On y fait des conférences, de le danse, du théâtre. Et surtout on y trouve toujours une oreille attentive. Quelqu’un pour vous écouter, entendre ce qu’on ne dit que là. C’est la deuxième maison. Pendant que les parents travaillent, les enfants viennent au centre pour apprendre ou se divertir. On parle moins d’éducation populaire qu’au centre Alana à Sao Paulo mais au fond, c’est pareil. Il s’agit de la même chose. Ici grâce au réseau Catitu on travaille beaucoup sur la mémoire, le patrimoine immatériel, la culture populaire. On travaille sur la mémoire pour mieux se souvenir d’où on vient, savoir qui on est, en être fier et valoriser ses propres origines. On met en place au centre culturel un important travail de transmission du travail des maîtres aux nouvelles générations. Pour ne pas oublier. Pour comprendre le présent et être en mesure de le transformer. Faire vivre la culture populaire pour mieux comprendre qui on est et se projeter dans l’avenir en connaissance de cause. Rien ne se construit humainement sur l’oubli. Hier c’est de tout ça dont on a parlé avec Daniel qui fait partie du réseau Catitu. Daniel est vidéaste et historien. Il a réalisé un film sur l’autre centre culturel de Sao Bernardo parce que c’est là qu’il a vu un spectacle, quand il était adolescent, qui a changé sa vie.

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