Eu moro no campo

Comme j’ai travaillé avant dix huit ans, je pourrai peut-être bénéficier de la retraite à soixante ans pour carrière longue. On verra bien. Ce qui ferait tout de même qu’il ne me resterait que trois ans à travailler. Au pire 3 ou 4 années. Inch Allah !  Je connais plein de gens qui n’arrêtent jamais de travailler dans ce métier. Je n’ai jamais considéré que c’était un métier comme un autre. Je ne l’ai jamais vécu comme tel. Combien de fois me suis je demandé d’ailleurs pourquoi je n’avais pas fait un travail normal,  j’aurais fait plaisir à mes parents. Ça n’a jamais tourné rond dans ma tête. Alors maintenant si on m’offre de m’arrêter, j’ai bien envie d’en profiter. Pour faire autre chose. Sans trop savoir quoi. Toute ma vie j’ai mis plein de trucs en route. Le portugais par exemple, on avait pris des leçons de portugais pour aller au Brésil faire des Veillées dans les favellas. Je vais m’y remettre.

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