la tête à l’envers (totu in antithésis)

Nous voilà rentrés de La Réunion. 11h1/2 de vol entre Saint Denis de La Réunion et Orly. C’est vraiment une tournée d’enfer. On a été reçu comme c’est pas croyable. On a été invité  partout.Archi-agréable. Merci le CDOI, La Fabrik et le Séchoir. Hier, comme on avait la journée devant nous, avant de prendre l’avion, on a fait le tour de l’île avec la voiture de location du CDOI. D’un bout à l’autre de la boucle, les paysages sont féériques. On comprend bien que tant de gens de partout aient envie de s’installer à La Réunion. On n’a pas eu assez d’une journée pour s’arrêter partout où on aurait voulu camper. Et du coup faire une journée de voiture, à cinq dans dans un break, relativement large mais chargés des gros gabarits et de valises remplies de rhum, ça tue. On s’est arrêté pour marcher sur un pont suspendu, après Sainte Rose, on a mitraillé le paysage de photos et comme à son habitude, G.A., voulant attirer l’attention sur lui, a pété un câble, pris de folie (imaginez le danger ainsi encouru sur le pont suspendu). Il s’est mis torse nu, puis a baissé son pantalon, rejouant, en caleçon (pourquoi gâcher une si belle journée), le pantalon sur les chevilles, une scène de plus de vingt ans, dans Si tu me quittes, est ce que je peux venir aussi ? Il était l’heure de rejoindre l’aéroport. Des fortes bourrasques de vent faisaient grincer et tanguer le pont, arrimé à des pilonnes de béton par des cordes de fer. Il nous restait pas mal de route à parcourir.