oh ! tout de suite ! toute une suite de jours nouveaux !

La mer est démontée. C’est la veille de rentrer dans le nord-pas-de-calais. On entend la mer jusque dans nos chambres, le bruit des vagues de grande hauteur qui s’abattent sur les rochers du rivage. On a joué ce soir au Séchoir, à Saint Leu. Une belle soirée. Le théâtre aux trois quarts plein et un accueil chaleureux des gens du public. Les conditions de travail et de vie des ouvriers mineurs du Pas de Calais ne sont pas sans rappeler celles des coupeurs de canne à sucre de l’île de la Réunion. Beaucoup de gens se retrouvent dans La Brique, toutes classes sociales confondues. Mais plus encore les gens issus de la classe ouvrière ou qui en font partie. Pour beaucoup cette représentation fut la plus chaude de toutes celles qu’on a données à la Réunion.  En particulier pour Guy, qui a souffert dans sa polaire de la chaleur de l’hiver réunionnais. Il a ponctué la représentation de nouvelles improvisations que son état de surchauffe lui inspirait. Plus on s’en va dans la nuit, plus la mer gronde. Pour nous retenir.

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